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Prof. Sir Partha Dasgupta, FRS FBA (Inde, Royaume-Uni) Frank Ramsey est professeur émérite d’économie à l’université de Cambridge (Royaume-Uni), membre du St John’s College de Cambridge et professeur invité au New College of the Humanities de Londres. Son expertise porte sur l’économie du bien-être et du développement, l’économie du changement technologique, l’économie de la population, de l’environnement et des ressources, le capital social, l’économie écologique et l’économie de la malnutrition. En 2019, il a dirigé la rédaction d’un rapport sur l’économie de la biodiversité, commandé par le gouvernement britannique et publié en février 2021 sous le titre The Economics of Biodiversity: The Dasgupta Review. |
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Prof. Catherine Odora Hoppers (Ouganda, Suède) La professeure Hoppers est une universitaire et une spécialiste des politiques relatives au développement international, à l’éducation, aux questions Nord-Sud, au désarmement, à la paix et à la sécurité humaine. Elle est experte de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en matière d’éducation de base, d’apprentissage tout au long de la vie, de systèmes d’information et de science et société. Elle est aussi experte en désarmement au Bureau des affaires du désarmement des Nations Unies ; experte au Forum économique mondial sur les protocoles de partage des bénéfices et de valeur ajoutée, et à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle sur les connaissances traditionnelles et les droits de propriété intellectuelle communautaires. Elle est titulaire d’un Master et d’un doctorat en éducation internationale de la Stockholm University (Suède), et a reçu un doctorat honorifique en philosophie de la Orebro University (Suède) et un doctorat honorifique en éducation de la Nelson Mandela Metropolitan University (Afrique du Sud). En Afrique du Sud, la professeure Hoppers a été nommée professeure extraordinaire (professor extraordinarius) en 2019 à la University of South Africa (Pretoria). Elle a occupé une chaire de recherche sud-africaine dans le domaine de l’éducation pour le développement à la University of South Africa (2008-2018), une chaire nationale mise en place par le ministère des Sciences et de la Technologie. Auparavant, elle était conseillère technique sur les systèmes de connaissances indigènes auprès du Comité parlementaire sur les arts, la culture, la science et la technologie (Afrique du Sud) et a dirigé l’équipe de travail chargée de rédiger la stratégie nationale relative aux systèmes de savoirs autochtones. Elle est membre de l’Académie des sciences d’Afrique du Sud (ASSAf, 2002), et de l’Académie africaine des sciences (AAS, 2012). En juillet 2015, elle a reçu le Nelson Mandela Distinguished Africanist Award des mains de Son Excellence Thabo Mbeki pour son engagement en faveur de la libération totale du continent africain par la promotion des systèmes de savoirs autochtones. |
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Prof. Azza Karam (Égypte, Pays-Bas) La professeure Karam est Secrétaire générale de Religion for Peace, la plus grande plateforme de leadership multiconfessionnel regroupant 92 conseils interreligieux nationaux et 6 régionaux. Elle est professeure de religion et de développement à la Vrije Universiteit (Pays-Bas). Elle a également été conseillère principale pour la culture au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), conseillère principale pour la recherche sur les politiques au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ainsi que fondatrice et coordonnatrice de l’équipe spéciale interinstitutions des Nations Unies sur la religion et le développement. Son expertise porte sur les initiatives interconfessionnelles, la collaboration mondiale multiconfessionnelle, les questions de genre, la gouvernance, les droits humains, les conflits et les questions humanitaires et l’islam politique. Elle a travaillé dans des organisations intergouvernementales, internationales et non gouvernementales, et a donné des cours dans diverses institutions académiques en Europe, en Amérique du Nord (notamment à l’Académie militaire américaine de West Point) et dans le monde arabe. |
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Dr. Patrick Njoroge (Kenya) Gouverneur, Banque centrale du Kenya. Le Dr Patrick Njoroge a été reconduit dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale avec effet au 18 juin 2019. Il est titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Yale (États-Unis) et d’un Master et d’une licence en économie de l’Université de Nairobi (Kenya). Avant de rejoindre la Banque centrale, M. Njoroge a mené une carrière longue de 20 ans au sein du Fonds monétaire international (FMI), à Washington D.C. (États-Unis). Il y a occupé le poste de conseiller du Directeur général adjoint du FMI à partir de décembre 2012. Il a également exercé les fonctions de chef de division adjoint au département des finances du FMI et de chef de mission du FMI auprès du Commonwealth de la Dominique, et a assumé d’autres responsabilités à partir de 1995. Avant de rejoindre le FMI, M. Njoroge a travaillé au Kenya comme économiste au ministère des Finances et comme responsable de la planification au ministère de la Planification. Ses intérêts professionnels et domaines de recherche portent sur la macroéconomie, la politique économique, la finance internationale, l’économie pour le développement, l’économétrie et la politique monétaire. |
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M. Janez Potočnik (Slovénie) M. Potočnik fait partie du Groupe international d’experts sur les ressources et est conseiller spécial sur la durabilité auprès du Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche. Il est titulaire d’un doctorat en économie, a occupé le poste de Commissaire européen à la science et à la recherche (2004-2009) et à l’environnement (2009-2014) et a été ministre des Affaires européennes en Slovénie. Son expertise porte sur la gestion des ressources naturelles, l’utilisation rationnelle des ressources, l’économie circulaire et la durabilité. Il a siégé au Comité consultatif du Rapport sur le développement humain du PNUD et a reçu de nombreux prix, notamment : prix Champions de la Terre 2013 des Nations Unies, prix de l’Association catalane des entités de recherche, prix Douze étoiles pour l’environnement du Bureau européen de l’environnement, Circulaires 2015 du Forum économique mondial, etc. |
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Mme Tarcila Rivera Zea (Pérou) Tarcila Rivera Zea, du peuple quechua-chanka du Pérou, est une figure importante de l’activisme autochtone et une militante reconnue pour la défense des droits des filles, des femmes, des jeunes et des peuples autochtones. Forte d’une carrière de plus de 40 ans, elle contribue à la défense des cultures ancestrales, au renforcement des leaders autochtones et à la lutte contre toutes les formes de violence dans le cadre de son association CHIRAPAQ et d’autres espaces internationaux. De même, elle soutient la coordination des processus organisationnels et le renforcement du mouvement des femmes autochtones, tant au niveau local que mondial. Sur la scène internationale, elle s’est vu décerner des prix par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la Fondation Ford et la Fondation Sacred Fire. Au Pérou, elle en a reçu de la part du ministère de la Culture et du ministère de la Femme et des Populations vulnérables pour sa carrière remarquable et ses précieuses contributions à la promotion et à la défense des droits des femmes et des peuples autochtones, ainsi que par le Jury des élections nationales en qualité de gardienne de la démocratie. Elle est fondatrice du Réseau continental des femmes autochtones des Amériques (ECMIA), du Forum international des femmes autochtones (FIMI) et du Forum autochtone Abya Yala (FIAY). Elle a également été membre de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, du Groupe consultatif international de la société civile d’ONU-Femmes, de la Commission internationale de l’UNESCO sur l’avenir de l’éducation, et au Pérou, elle a été membre de la Cour d’honneur du Jury des élections nationales. |
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Mme Emmanuela Shinta (Indonésie) Mme Shinta est une leader dayak, militante, écologiste, réalisatrice et écrivaine réputée pour guider et autonomiser les jeunes autochtones. En 2016, Mme Shinta a lancé la campagne Youth Act, un mouvement qui appelle les jeunes à s’engager activement pour exiger la justice climatique et à s’impliquer dans l’action climatique en réponse aux feux de forêt et à la brume sèche qui frappent Kalimantan depuis 1997. Aujourd’hui, plus de 200 jeunes leaders répartis sur les quatre coins de l’île se rassemblent pour former la force principale de ce mouvement écologique, auxquels s’ajoutent des centaines de bénévoles. Elle a formé plus de 170 jeunes cinéastes indigènes et a réalisé 18 films indigènes. Elle est la fondatrice de la fondation Ranu Welum, du Réseau international des festivals de films indigènes et du ministère Alive Global, qui se consacre aux œuvres caritatives et aux soins. Mme Shinta a parcouru le monde lors d’une tournée consacrée à la diffusion de messages, accompagnée de performances artistiques, de lectures de livres et de projections de vidéos sur Kalimantan et les Dayaks. Elle a donné des discours et des conférences sur l’activisme environnemental des jeunes et les droits des indigènes. Elle a écrit un livre en anglais intitulé Me, Modernism and My Indigenous Roots, qui raconte sa vie de femme indigène dans un contexte d’industrialisation et de destruction de l’environnement, ainsi que son parcours de militante. Elle a été citée dans le livre blanc mondial de l’UNICEF « Femmes Santé Climat » (2017), dans le numéro 117 d’Asian Geographic « Planet Under Fire, Age of Nature » (2020), dans un documentaire TEDx (2020) et dans The Guardian (2021). |
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M. Achim Steiner (Allemagne, Brésil) M. Steiner est Administrateur du PNUD et Vice-président du Groupe des Nations Unies pour le développement durable. Il est également directeur de l’Oxford Martin School, à l’Université d’Oxford. Il a été Directeur exécutif du PNUE, Directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources, et Secrétaire général de la Commission internationale des grands barrages. Son expertise porte sur la durabilité environnementale, l’équité sociale, le développement économique, le développement durable, la résilience face au changement climatique et la coopération internationale. |
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M. Dominic Waughray M. Waughray est conseiller principal auprès du Directeur général du World Business Council for Sustainable Development. Jusqu’en 2021, M. Waughray défendait le programme de durabilité environnementale au Forum économique mondial depuis son arrivée fin 2005 au poste inaugural de Directeur des initiatives environnementales. En janvier 2019, il est devenu Directeur général et membre du conseil d’administration. Au cours de son mandat au Forum économique mondial, M. Waughray a travaillé auprès de nombreux chefs d’entreprise issus de tous les secteurs, ainsi qu’avec des représentants de gouvernements et d’organisations internationales et de la société civile au plus haut niveau. Il a ainsi pu consolider le rôle des entreprises et de la coopération entre les secteurs public et privé et en faire un élément clé de l’élaboration des priorités environnementales mondiales. Avant de rejoindre le Forum économique mondial, M. Waughray a travaillé pour Environmental Resources Management (ERM) de 1998 à 2005, qu’il a quitté en tant que partenaire principal de la société d’exploitation britannique et membre du comité de direction. De 1994 à 1998, il a été le premier économiste de l’environnement au Natural Environment Research Council Institute of Hydrology du Royaume-Uni. Il a ensuite été chercheur invité au Stanford Woods Institute for the Environment (Université de Stanford) et administrateur du Climate Group. M. Waughray est titulaire d’un diplôme en géographie de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) et d’un Master en économie de l’environnement et des ressources naturelles de l’University College London. Il occupe les postes de conseiller et de membre du conseil d’administration suivants : membre du conseil d’administration de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI), qui fait partie des centres du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) ; chercheur principal à l’Institut des ressources mondiales (WRI) ; administrateur du Clean Air Fund |
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Mme Jayathma Wickramanayake (Sri Lanka) Mme Wickramanayake a été nommée envoyée du Secrétaire général des Nations Unies pour la jeunesse en juin 2017, à l’âge de 26 ans. Elle est la plus jeune haute fonctionnaire de l’ONU et la première femme à occuper ce poste. À ce poste, Mme Wickramanayake œuvre à l’expansion de l’engagement des jeunes et des efforts de plaidoyer de l’ONU au niveau des quatre piliers de l’organisation, à savoir le développement durable, les droits humains, la paix et la sécurité, et l’action humanitaire. Elle agit en tant que représentante et conseillère du Secrétaire général. En 2019, Mme Wickramanayake a été reconnue par le magazine Time comme étant l’une des « Time 100 Next: Rising stars shaping the future » et en 2020, elle a été reconnue par le magazine Forbes dans sa liste « 30 under 30 ». Originaire du Sri Lanka, Mme Wickramanayake a beaucoup œuvré pour le développement et la participation des jeunes, et a notamment joué un rôle clé dans la transformation du secteur du développement des jeunes dans son pays de naissance. Avant de prendre ses fonctions, Mme Wickramanayake a joué un rôle déterminant dans la création du mouvement en faveur de l’engagement civique et politique des jeunes au Sri Lanka, en particulier des jeunes femmes, dans le cadre du mouvement « Hashtag Generation ». Avant cela, elle a plaidé en faveur du développement global de la jeunesse au niveau international, notamment en devenant la toute première déléguée de la jeunesse sri-lankaise aux Nations Unies et en tant que négociatrice principale de la jeunesse et membre de l’Équipe spéciale pour l’Année internationale de la jeunesse lors de la Conférence mondiale sur la jeunesse de 2014. Elle y a joué un rôle essentiel dans l’intégration de la jeunesse dans le processus post-2015 et dans la création de la Journée mondiale des compétences des jeunes. |
